Enfin, je vais pouvoir m'asseoir et me mettre au courant

Le vernis est bien sec, je pose le filet blanc. Un passage au décapeur thermique pour bien le fixer et le tendre (surtout pour les arrondis dans lesquels à la pose il se produit toujours des plis).

Depuis le début du chantier, la garniture de siège est posée sur son armature sans y être fixée. Dimanche dernier j'ai vu sur le stand des Ets Chambrier (vendeur d'accessoires refabriqués) des housses identiques à la mienne, mais dont les fixations sont désormais posées par le fabricant. J'ai donc vu comment il les installe (d'autant que sa méthode a dû changer depuis que le précédent propriétaire l'avait achetée. En effet, les petites pattes métalliques qui m'ont été fournies sont percées à une extrémité alors qu'actuellement elles sont percées à mi distance de la longueur. Je pars du principe que, s'il procèdent comme cela maintenant, c'est qu'on doit en tirer un bénéfice. Je reperce donc les 10 plaquettes en leur centre. Les 4 fixations qui maintiennent l'arriére de la housses sont faciles à positionner. Par contre, pour les autres c'est un peu au jugé car il faut tenir compte de la position de la housse au repos, mais aussi de celle lorsqu'elle supporte le poids de votre serviteur. Les pattes métalliques devront donc laisser une certaine liberté de mouvement à la housse. J'ai repéré sur diverses photos et documents d'époque la position approximative des 3 rivets qui sont de chaque côté de l'assise. Je me lance. C'est surtout pour le positionnement des trous dans la housse qui ne laissent pas droit à l'erreur. A la fin cela donne en vue du dessous:

et en vue de côté après la pose finale :

Cela me va, mais il restera à procéder à l'essai en charge pour être sûr que les attaches sont assez résistantes et suffisamment bien arrimées.

Je continue la journée par le circuit électrique. Ce dernier se compose de 2 faisceaux principaux: un qui va du phare au feu arrière et un second qui distribue le phare, le commodo code/phare, le klaxon et le volant magnétique qui génère le courant.

Lorsque j'ai pris possession de la moto, tous les faisceaux étaient démontés. Un relevé des connexions avait été soigneusement schématisé. Un commodo adaptable neuf avait été acheté. le bouton d'arrêt moteur est HS.

L'ensemble des fils électriques est en état moyen. Les gaines ont une fâcheuse tendance à se craqueler et j'ai peur que l'humidité s'y mette au risque de se retrouver en panne au bord de la route. Au point où j'en suis, autant tout changer de suite.

Je pensais récupérer les gaines, mais ce n'est pas possible car une gaine qui contient 4 fils d'origine ne peut pas contenir 4 fils de fabrication actuelle. Le diamètre du fil est le même, mais l'isolant entourant le fil est maintenant plus volumineux. Je cherche donc de la gaine (appelée aussi souplisseau) chez Mr Bricolage et un vendeur d'accessoires auto...rien. Je décide au vu de la longueur à mettre en oeuvre d'utiliser de la gaine thermorétractable qui est vendue au rayon électricité des magasins de bricolage.

Comme réalisé à l'origine, je vais souder à l'étain toutes les cosses et étamer les embouts de fils qui seront pincés dans des colliers à vis (il faut surtout que l'oxydation ne génère pas de faux contacts.

Avant d'installer le contacteur, je dois vérifier qu'il est bien adapté au schéma si spécifique de nos ingénieurs de chez Peugeot.

Repérage de tous les contacts, des connexions en fonction de la position du levier de commande...Le commodo permet de piloter plus d'accessoire qu'il n'y en aura besoin.

Dans le phare, l'arrivée des nouveaux fils crée un peu d'encombrement, mais le plus gênant est le présence de connexions internes au phare dont les fils sont trop rigides et gênent la mise en place des éléments. Je vais donc remplacer aussi ces connecteurs.

Comme le contacteur d'arrêt moteur est HS et que la moto ne possède pas d'antivol, je installer un contacteur à clé sur le phare. Ce ne sera pas trop d'époque, mais je m'en affranchis.