Travaux sur la culasse
HONDA 360G :
Depuis 15 jours, les travaux n'ont que trop peu avancé.
J'ai reçu la culasse et son couvre-culasse. La note est salée car j'ai dû m'acquitter d'une cinquantaine d'euros de taxes.
L'examen des pièces montre qu'elles sont en très bon état. La mise en place de mon arbre à cames dévoile que ce dernier a une légère usure. Je ne voudrais pas "flinguer" la culasse en remontant un arbre usé. Il faut que je revoie ma copie....trouver un ACT en état....trouver un plan B.
_ Les neurones s'entrechoquent,
_ Je recherche sur Internet d'éventuelles expériences similaires,
_ Je cherche des adresses de garages spécialisés dans la restauration....pour leur soumettre mon problème....
et une solution s'échafaude:
Sachant que l'arbre à cames s'est fait sa place dans la culasse, qu'il est tiré vers le bas par la traction de la chaîne de distribution, qu'il est poussé vers le bas par les 4 culbuteurs, que les portées sont usées, mais belles................
..........je vais conserver cette position de l'arbre à came, mais je vais annuler le jeu en abaissant le couvercle du cache culasse.
A l'aide de papier aluminium et de mon pied à coulisse au 1/50e, je mesure le jeu de chacun des 3 paliers.
_ Jeu côté G (allumeur) : 0.4mm
_ Jeu côté D : 0.2mm
Je décide de demander à mon rectifieur de raboter mon cache culbuteurs de ces valeurs....demande qui peut surprendre car cette rectification n'est pas parallèle au plan de joint d'origine. Afin d'éviter toute erreur, j'ai noté les cotes dans le carter.
Après explications, le rectifieur accepte de faire ce travail.
Le 21 avril, je récupère la pièce rectifiée.
J'utilise le déplacement pour récupérer mes couvercles de carburateurs qui ont été rechromés et j'en profite pour chercher une paire de gants homologués.
AVANT APRES
Sous le couvercle, une pastille est fixée d'origine par un rivet en aluminium. Pour effectuer le traitement chimique préparatoire au chromage il a été nécessaire de déposer ce rivet qui, sinon, aurait été dissout. Je le remplace par un boulon de 3 mm que je noie dans du mastic à joint (but: étanchéifier et éviter le desserrage).
Pendant ce temps, j'ai repris ma culasse "d'origine", j'ai déposé tous les accessoires et l'ai nettoyée.
J'ai rôdé les soupapes.
Ma méthode utilise une perceuse électrique plutôt qu'une ventouse.
La soupape est tirée par la queue au moyen d'un tube caoutchouc enfoncé en force. La vitesse de rotation de la perceuse est maintenue au minimum et inversée régulièrement. Le caoutchouc permet de tirer dans l'axe et "assouplit" la liaison entre la culasse et la soupape.
Elle reçoit ensuite une couche de noir spécifique 650°. Il est utile de lire la notice car cette dernière indique que la peinture ne sera réellement sèche qu'après être montée en température. J'utilise donc le pistolet thermique, cela me permettra de pouvoir manipuler la pièce sans y laisser mes empreintes.